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Comment pardonner à ceux qui vous ont déçus, trahis ou blessés ?

Décidez de ne plus souffrir

Quitte à prendre du temps et à mettre de la distance entre vous et le responsable de cette douleur.

Reconnaître que la faute existe

Le passé ne s’efface pas. Inutile de chercher à l’oublier. Ce mécanisme de défense enfouit la souffrance, la haine et la rancœur quelque part dans l’inconscient. Reconnaître l’agresseur coupable, c’est une nécessité pour vous, pour vivre. Cela permet de « retourner la culpabilité à celui qui vous a agressé et de renouer un lien avec vous-même ».

Exprimez votre colère

pardonner, c’est reconnaître sa propre souffrance et accepter qu’elle « sorte ». Exprimer sa colère, sa haine ou ses reproches est possible avec un travail de détachement de soi : écrire dans un cahier tout ce qui vous anime, ou s’ouvrir à une personne de confiance.

Cessez de vous sentir coupable

Tentez de savoir quelle part de vous-même a été blessée, va vous permettre de relativiser ce sentiment et la souffrance qui l’accompagne. Est-ce votre orgueil, votre réputation, votre honneur, votre intégrité physique ? Répondre à ces question peut vous aidez à « vous disculpez, à reconnaître que votre responsabilité n’est pas engagée ».

Comprendre celui qui vous a blessé

Haine et ressentiment peuvent aider à survivre à une agression, mais à long terme, ils nous détruisent. Pour en sortir, il est utile d’essayer de vous mettre dans la peau du coupable. Cela donne du sens à l’acte qui vous a fait mal, et dans une certaine mesure, le rend « acceptable ». Comprendre les motivations du coupable ne vise surtout pas à l’excuser, mais à reconnaître ses faiblesses.

Prendre votre temps

Pardonner, c’est tout sauf passer l’éponge. Un pardon accordé trop vite ne soulagera personne. Il est conseillé d’attendre qu’il s’impose, presque de lui-même, de « laisser passer le temps tout en étant actif dans le processus »

Redevenir acteur de votre vie

Lorsque vous ne ressentez plus, ni colère ni rancœur à l’encontre de celui qui vous a fait souffrir, « lorsque tout sentiment de culpabilité pour ce qui s’est passé a disparu », Le pardon est souvent un acte libérateur dans lequel la douleur se dissout et qui permet de redevenir acteur de votre vie, de ne plus subir.

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