Lorsque vous avez connu le pire, que vous vous sentez accablé, par ce qui a manqué à votre vie. Il faut pouvoir transformer le souvenir, faire en sorte que l’événement prenne une autre place dans votre vécu, qu’il vous affecte autrement. Il s’agit à terme, de consentir à ce qui est arrivé, de ne plus lutter contre. Ne sommes-nous pas tous, en lutte avec nos racines, notre enfance ou les leçons tirées de nos expériences?
« Est traumatique ce que l’on ne peut ni dire ni concevoir ». Et cela commence par le fait de pouvoir dire : « Je n’étais pas d’accord »
Selon ce que vous vivez, vous pouvez aborder la réalité avec les pensées, émotions et comportements du parent auquel vous vous identifiez, de l’enfant que vous avez été ou de l’adulte que vous aspirez à être. Lorsque le passé vous emprisonne, l’état du moi enfant tend à prendre le dessus. Et vous interprétez la réalité de la même manière qu’autrefois. Recenser les événements marquants de votre histoire entre 0 et 7 ans, entre 7 et 14 ans, etc…. Vous poursuiviez des quêtes différentes par cycles de sept ans, séparés par des moments de crise (l’âge de raison, la puberté, l’entrée dans la vie sociale, etc….), et que ce que vous viviez dans chacun de ces cycles révèle des manques et des besoins qui continuent de vous animer »
Ce qui de votre passé vous encombre, c’est le pouvoir que vous leur attribuez (souvenirs). Il s’agit de détacher l’interprétation que vous en faites, pour pouvoir la réviser. Et si votre conscience n’y accède pas, votre corps lui, en porte le témoignage. La peur, le chagrin ou la honte persistent à travers des réactions défensives et protectrices qui sont palpables, dès lors qu’on y prête attention. Vous êtes également les réceptacles des émotions de vos parents, qui en vous tenant contre leur corps, marqué par leur vécu, inscrivent en vous l’histoire de la famille.
Envoyer moi votre travail par mail, je ferais une analyse et vous ferez part de mon ressenti.
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